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Exemples d’essais évalués en théorie de la connaissance

Travaux d’élèves évalués

Exemple 1

Commentaires de l’examinateur

Note attribuée : A

Critère A

8

Critère B

9

Critère C

8

Critère D

9

Total

34

Un très bon essai qui explore tout de suite le sujet imposé, soit par des analogies à la vie quotidienne du candidat, soit par des exemples tirés de l’histoire de la science (Rutherford, Einstein et Maxwell). L’expérience personnelle du candidat est plus présente dans la première partie de l’essai où le candidat arrive à émettre des réflexions reliant le sujet imposé à son expérience personnelle d’une façon convaincante. À partir du 6e paragraphe, il se base un peu trop sur Feynman et les exemples sont moins étudiés et moins personnels. Cependant, dans l’ensemble, l’essai fait preuve d’un traitement pertinent qui demeure focalisé sur une interprétation du titre axée sur le langage.

Critère A – Comprendre les problématiques de la connaissance

Points attribués : 8

L’essai se focalise constamment sur les problématiques de la connaissance en montrant diverses façons de traiter le sujet en tant que propositions et interprétations. Le candidat fait un bon lien entre sciences physiques, perception sensorielle et raison (4e paragraphe) après avoir présenté la problématique de la manière dont la physique permet d’éclaircir la raison pour laquelle un mur « solide » ne peut pas nécessairement arrêter certaines formes de radiation (3e paragraphe). Le travail démontre de la compréhension en ce qui concerne le langage. Le candidat fait par ailleurs des comparaisons entre les autres modes de la connaissance, comme la raison et le sens (2e paragraphe) et puis, un peu plus tard, la physique/science en tant que domaine de la connaissance (3e et 5e paragraphes). On y trouve des liens au langage comme mode de présentation. Par contre le lien qu’il fait avec les mathématiques (7e paragraphe) n’est pas aussi convaincant car il est traité de façon assez superficielle et générale.

Critère B – Perspective du sujet connaissant

Points attribués : 9

On trouve de nombreuses indications de réflexion indépendante et d’exploration personnelle, surtout dans les paragraphes 1 à 5, ainsi qu’une prise de conscience du sujet dans les différentes perspectives [par exemple quand l’élève fait référence au principe d’identité (1er paragraphe), suivie par la perspective qu’on peut réconcilier les deux affirmations « en proposant qu’elles ne sont valables qu’à l’intérieur de leur champ de connaissance respectif » (3e paragraphe) ; il y a aussi un bon exemple au 5e paragraphe servant à démontrer que les termes « solide » et « constitué principalement de vide » ne sont pas irréconciliables en indiquant que « ‘solide’ n’implique pas nécessairement ‘plein’ »]. Les exemples sont variés (donnés aux paragraphes 3, 4 et 5) et montrent la voix du candidat. À partir du 6e paragraphe, les exemples sont historiques et font un peu moins preuve de réflexion personnelle. Néanmoins l’exemple sur la relativité (paragraphe 6) est bien utilisé. Au paragraphe 7, des exemples en mathématiques et logique font défaut, ce qui réduit la présence de l’élève en tant que sujet connaissant.

Critère C – Qualité de l’analyse des problèmes de la connaissance

Points attribués : 8

L’analyse des problèmes de la connaissance est d’une qualité qui démontre une certaine perspicacité et profondeur. Les arguments sont explorés et justifiés, surtout du côté du langage. Les implications ont été identifiées (par exemple le fait de ne pas pouvoir tenir compte des deux affirmations en même temps – 3e paragraphe). Les domaines comme la science et surtout les mathématiques sont assez bien traités, mais le tout manque de détail. Les contre-arguments sont explorés dans les paragraphes 1 à 5, mais après, ils ne sont presque plus utilisés (sauf au 7e paragraphe – les mathématiques où il est impossible de réconcilier des affirmations contradictoires se basant sur le principe « du tiers exclu »). La majorité des arguments sont justifiés.

Critère D – Organisation des idées

Points attribués : 9

L’essai est très bien structuré et très cohérent. L’introduction est très bonne et présente directement le problème de la connaissance soulevé par le sujet imposé (paragraphe 1) avant de l’élargir dans le paragraphe suivant. Malheureusement, la discussion dans la notation en bas de page réduit un peu la clarté, tout comme la discussion implicite de l’exemple de Rutherford trop tirée de Feynman (paragraphe 4) ainsi que le traitement abstrait des mathématiques dans le paragraphe 7. Il manque aussi une référence à Rutherford au paragraphe 4. Le nombre limite de mots imposés a quant à lui été respecté.