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Exemples d’essais évalués en théorie de la connaissance

Travaux d’élèves évalués

Exemple 5

Commentaires de l’examinateur

Note attribuée : D

Critère A

3

Critère B

3

Critère C

3

Critère D

4

Total

13

Cet essai est un travail de faible qualité. Les références au langage sont vagues et les affirmations quant à son rôle de communication restent superficielles. Le langage, qui doit être au centre de cet essai, ne joue qu’un rôle implicite. Il est décrit de façon sommaire, et l’analyse de ses fonctions dans les domaines de la connaissance est insuffisante. La définition du langage donnée par le candidat est également assez générale et vague – le candidat le définit simplement par la « communication ». Dans sa globalité, la problématique (« le langage joue t-il des rôles de la même importance dans les domaines de la connaissance ? ») semble ne pas être comprise. Le candidat se contente de décrire et d’affirmer sans justification à l’appui que le langage est utilisé comme moyen de communication dans les divers domaines de la connaissance.

Critère A – Comprendre les problématiques de la connaissance

Points attribués : 3

Le candidat identifie quelques problématiques de la connaissance liées au langage, mais sa compréhension reste rudimentaire et limitée. Il part de l’idée que le langage contribue à « l’épanouissement de chacun des domaines » (l. 6) et que la communication « demeure le rôle le plus important dans le développement de l’humain » (ll. 9-10) mais il n’arrive jamais à approfondir ces affirmations. Les liens qu’il tente de tisser entre les domaines de la connaissance et le langage sont peu convaincants (comme « la véracité de la Bible » l. 16) et le rôle du langage n’est pas pris en compte avec ses problèmes inhérents. En général, les domaines sont traités très rapidement et sèment le trouble chez le lecteur (l’éthique et sa façon d’employer la langue « pour différencier et transmettre les valeurs positives et […] négatives » l. 26). Le candidat essaye de comparer les mathématiques et l’art mais son raisonnement n’est pas assez développé (l. 36 sqq.). Il compare également les modes de la connaissance que sont la raison et le langage (ll. 60-65), ce qui démontre une compréhension limitée de la problématique.

Critère B – Perspective du sujet connaissant

Points attribués : 3

L’engagement personnel de l’élève est rare. Il exprime des idées intéressantes mais ne les explique pas clairement et ne les justifie pas (la problématique religion et histoire comme domaines « fabriqués et amplifiés pour l’humain » ll. 91-93, la manipulation du langage ll. 92-95, l’art l. 93 sqq). L’essai ne présente qu’un seul exemple concret (Robert Décode ll. 40-43) mais celui-ci n’entre pas dans le cadre du sujet. On trouve quelques descriptions par rapport aux sciences (ll. 47-53) mais aucune perspective sur le rôle du langage ne s’y rapporte. En général, les perspectives ne sont pas traitées, seulement évoquées (par exemple : « le langage n’exige aucune preuve de vérité » l. 60, l’éthique et les cultures ll. 74-76). Tout ceci démontre un traitement personnel limité.

Critère C – Qualité de l’analyse des problèmes de la connaissance

Points attribués : 3

Cet essai est trop descriptif et limité, et, en général, les arguments sont analysés de façon superficielle. Nombre d’affirmations ne sont pas justifiées. Parmi celles-ci, on peut citer le rôle du langage par rapport aux guerres (l. 67 sqq.), le langage comme « le mode le plus utile » (l. 53), comment « l’éthique explore l’usage du langage comme moyen de propagande » (ll. 54-55), et la conclusion selon laquelle « le langage est à la base de toute éthique » (l. 56), « le langage n’exige aucune preuve de vérité ». En outre, on relève quelques affirmations vagues, comme : « le langage a été employé pour produire des assurances du passé » (ll. 71-73) et « l’éthique exerce le langage » (l. 74) pour transmettre les « ‘lois culturelles’ aux futures générations » (l. 76). Ainsi le candidat exprime-t-il des opinions plutôt que des arguments et comme l’essai ne présente pas de justifications par des faits ou des exemples, la discussion reste entièrement descriptive. On peut relever quelques tentatives de contre-arguments et d’analyse (paragraphe 9 et fin du paragraphe 12) mais elles ne sont pas développées (par exemple, le langage comme élément essentiel à la conservation de la religion et de l’histoire ll. 31-35).

Critère D – Organisation des idées

Points attribués : 4

L’essai manque d’organisation et de clarté, en raison du nombre limité d’exemples et de l’utilisation fréquente et étrange du concept de l’évolution, notamment (paragraphes 5, 9, 10). Les explications ne sont pas assez nombreuses et les définitions limitées (langage : « une combinaison de symboles, de gestes et de paroles » l. 9). Par ailleurs, certaines phrases/expressions sont incompréhensibles (par exemple, ll. 62-65 et « une vérité moyennement absolue » ll. 80-81). Dans l’ensemble, les idées se répètent, ce qui nuit au développement de l’argumentation. Deux références proviennent d’Internet mais elles ne sont pas complètes (pas de dates d’accès). Quant à la fiabilité des citations, le texte et la référence de « Robert Décode » (Recorde) ne sont pas corrects. L’essai satisfait au nombre de mots imposés.